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Une semaine à Cuba part.1

Armées de nos billets d’avion à destination de la capitale cubaine, nous sommes parties de l’aéroport de Montréal pour un vol direct d’une durée de 4h environ. Pas d’escale aux États-Unis car l’on ne peut pas décoller du sol étatsunien en direction du Cuba, crise politique oblige !

 Arrivées à l’aéroport, les contrôles sont simples et rapides, nous avons rempli notre formulaire de visa au préalable dans l’avion. Ce visa – gratuit - nous donne droit à un mois de visite (pas de travail, attention !) sur le sol cubain. A l’aéroport, il est recommandé de retirer des pesos cubains. Il existe deux monnaies en circulation à Cuba :

-       La monnaie nationale, le CUP pour Cuban Peso

-       La monnaie des touristes, le CUC pour Cuban Convertible

Faites attention, leur valeur est très différente : 1 CUC équivaut à 25 CUP. Les CUP sont utilisés par les locaux pour des achats de tous les jours : eau, nourriture, essence alors que les touristes paieront leur hôtel, restaurant, taxi en CUC.

 

Avec Louise, nous avons retiré des CUC au distributeur de l’aéroport pour ensuite convertir une partie en CUP, afin d’acheter des fruits sur le marché et des objets artisanaux. En convertissant notre monnaie, nous pensions dépenser comme les locaux et avions moins l’impression de nous faire avoir. Car oui, à Cuba, tout est prétexte pour faire payer le touriste venu du sud ou du Nord du continent.

Rien qu’en arrivant à l’aéroport de La Havane, des dizaines et des dizaines de taxis nous ont assaillis, des marchands nous proposaient des cartes sim, et autres codes wifi, et ce ne fut que le début d’une aventure sous le signe du mercantilisme.

 

Nous avons pris un taxi, que nous avons payé 15 CUC pour aller au centre de La Havane. Il nous a déposées à notre Casa particular un genre de chambres d’hôtes qui ressemble parfois à une auberge de jeunesse. Cela a été une très bonne idée, en ce sens que nous avons pu rencontrer les locaux, discuter avec eux, rencontrer d’autres backpackers comme nous. Je déconseille fortement les hôtels de luxe où vous ne rencontrerez que des touristes venus à Cuba pour profiter du soleil sans s’intéresser à la culture de ce pays haut en couleurs.

 

Les Casa particular sont donc des maisons de particuliers dans lesquelles vos hôtes vous proposeront toutes sortes de services, du taxi au bus, en passant par le wifi et le déjeuner. Pas de wifi en illimité cependant, Internet étant strictement contrôlé par le gouvernement, vous ne pouvez acheter que quelques heures pour 1 ou 2 CUC. Certains parcs sont connus pour posséder les meilleurs connections, donc ne soyez pas surpris si vous voyez des centaines de cubains assis dans un parc, de nuit, absorbés par leur téléphone !

 

Autre anecdote surprenante : sans connexion Internet et donc sans site sur lesquels poster leur vente d’appartement ou de maison, les cubains se réunissent sur une place au centre ville pour vendre ou acheter leurs biens. Armés d’une photographie de leur maison, ils attendent patiemment de négocier avec les quidams qui passent par là. Selon notre guide à La Havane, seuls les cubains sont autorisés à acheter une propriété à Cuba, afin d’éviter la prolifération de maisons de vacances achetées par les touristes.

 

Voilà la première partie sur mon aventure à Cuba, la suite dans la seconde partie du travelog !

 

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Trinidad, Cuba
Trinidad, Cuba

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